VIEUX APPAREILS DE MESURES
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Reproduction interdite sans autorisation (création 14/03/2004,
maj 14/03/2004 )
Il provient de la réforme
d'un grand groupe électronique francais vers 1991, un ancien
de ma classe de BTS y était et m'a donc averti et
laissé prendre quelques appareils. Je crois que justement
quelques heures après un ancien collègue de travail y a
pris un lot . Une grande partie de ce lot il me l'a laissé le
6 mars 2004 car pas utile et l'encombrait (également je lui
avais prêté longtemps un synthé Hyper donc
à charge de revanche). Dans ce lot il y a un SCHNEIDER
Electronique Digitest 750.
Pas trop mauvais
état, le fusible est sauté.
Je l'ouvre , il y a
du monde dedans.
Tout est impecc, les
tubes genre "nixie" (des Orega/Cifte) sont pas marqués, que la
barre néon 1 légèrerement teintée. Il a
pas du beaucoup servir....
Je
l'alimente via un transfo variable et un transfo d'isolement (il est
toujours mieux aussi d'insèrer une ampoule , un
milliamperemètre histoire de sécuriser et voir le
comportement de la conso)
Au
niveau transfo cela à l'air de coller, mais il commence
à grogner vers 120v.(c'est la l'utilite de l'ampoule et du
milliamperemetre pour voir un comportement anormal) , je n'insiste
pas et cherche à comprendre pourquoi le condo de filtrage bleu
ne recoit pas de tension...un peu compliqué le cheminement de
toutes les pistes + entrée 12V DC ext + un relais. Pour ce
faire j'avais défait la platine de droite. Aussi vu que lors
d'un démontage précèdent une piste a
été coupée vers l'avant de l'appareil.
Ce
qui me gène c'est le cordon qui contient du secteur et la
basse tension pour aller à l'autre platine où il y a le
clavier poussoirs. Bizarre, la masse des blindées secteur est
pas au 0V...Et si c'était à l'envers?
(connecteur vers inter marche dans le bon
sens!)
Je le
retourne et la cela me parrait mieux sur les continuités
relevées précèdemment. Pour le secteur ,
l'inversion ne prêtait pas à malheurs. Pour le continu,
si. En fait le relais assure la commutation automatique 115v/230v. Le
grognement était simplement le relais qui alimenté en
non filtré commencait à grogner (pas bon pour le
transfo) et aussi n'assurait pas correctement la commutation
expliquant pourquoi le fusible d'origine avait sauté.
Réalimenté à 80v environ seul le tube central
s'allume. Cela à l'air de fonctionner correctement sauf donc
le tube de droite et gauche. La cause étant la piste
coupée. La dessus , j'avais pas fait attention qu'il n'y avait
pas de commutation de gammes, normal c'est automatique!!!. La tension
de test indique -190.0 mV et le zéro est impecc sur la gamme
200mV. Une affaire qui tourne! sorti de son sommeil depuis
quand?
(un
peu lent à revenir à 0 sur gamme 200mV)
Je
referme le coffret en faisant attention aux cables du fameux
connecteurs à l'envers car il y avait aussi le coup classique
du fil écrasé entre fixations (enfin là, la
colonette est métallique mais isolée, mais c'est pas
une raison) Il faut les coincer entre la colonnette et la
coque.
La
cadence de mesure doit être environ 2 par seconde. Le filtrage
du signal est assez fort. Le routage de la partie secteur sur le
circuit imprimé est très légé au niveau
distance d'isolement. Le cablage des cartes est fait à la main
et les circuits imprimé sont double face trous
métalisés. La logique est de la TTL en série L
faible conso de marque Texas. Les dates codes les plus récents
sont de 7129 et le plus vieux 6950! Les petits bloc noir
numérotés sont un reliquat de la technique de cablage
dite Fagot. (composant debout entre 2 circuits imprimés) Des
résistances ou diodes sont debout reliés dans le haut
par une bande de circuit imprimé. (ou l'ancêtre des
réseaux de composants?)
Je me
souviens avoir vu dans une revue électronique de
l'époque un article assez détaillé sur ce
multimètre. Y a t il eu plusieurs modèle?
à
suivre (du même lot un
voltmètre numérique Rochar à vrai Nixie rond,
fonctionne pas tout a fait)
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mesure